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isabelle balkany - Page 2

  • RETOUR SUR LE PASSE : LORSQUE ISABELLE DEBRE ETAIT ELUE SENATEUR DE VANVES

    « Les négociations battent leur plein. Notamment celles sur les listes UMP pour les élections sénatoriales de septembre. Par téléphone ou dans les couloirs du Sénat, le président du groupe UMP Jean-Claude Gaudin est à la manœuvre. Son objectif : empêcher autant que possible les listes dissidentes, synonymes de pertes de sièges. La majorité ne peut se le permettre, alors que le scrutin s'annonce dores et déjà serré pour la présidence du Sénat, avec une gauche aux aguets » commente un observateur qui ajoute : « Dans les Hauts-de-Seine, la liste sera menée par Roger Karoutchi et les sortants Isabelle Debré et Jacques Gauthier. Elle est sous la menace d'une liste dissidente. Le nom de Joëlle Ceccaldi-Raynaud, maire de Puteaux, circule. Ainsi que Patrick Devedjian. Quant à Isabelle Balkany, sa défaite aux cantonales pourrait doucher ses ambitions pour le Sénat. Reste sa proximité avec le chef de l'Etat ». Une nouvelle étape devrait être franchi lundi avec une réunion de la commission des investitures de l’UMP à moins que les Hauts de Seine comme d’autres départements soient mis en réserve.

     

    Souvenez-vous, tout s’est joué en 3 mois entre le 28 Juillet et le 26 Septembre 2004 : Isabelle Debré était désignée par les élus et les militants fédéraux de l’UMP avec Roger Karoutchi pour reformer un binone, après les régionales de Mars 2004,  et conduire la liste UMP dans les Hauts de Seine. La Commission Nationale des Investitures de l’UMP ratifiait ce vote qui était une première dans l’histoire des instances gaulliste altoséquanaises. Il paraît que Bernard Gauducheau n’était même pas au courant de la candidature de sa première adjointe à ce moment là. 3 mois plus tard, Isabelle Debré était élue sénateur le 26 Septembre 2004, devenant le second Sénateur de Vanves. Le premier, René Plazanet, maire de Vanves entre 1947 et 1965,  avait  été sénateur de la Seine entre 1952 et 1959.

     

    Ce scrutin avait été marqué par l’élection de Charles Pasqua (211 voix), alors qu’il était dans le collimateur de la justice,  et n’avait annoncé sa candidature que le 12 septembre. 14 listes étaient présentes dont 6 à droite, avec des sénateurs maires recalés notamment, Jean Pierre Fourcade (maire de Boulogne à cette époque) réélu, Jean Pierre Schosteck (Châtillon), battu, Denis Badré (Ville d’Avray) réelu, puis Roger Karoutchi pour l’UMP qui n’a obtenu que deux siéges, Jean Jacques Gautier en 3éme position ne devenant sénateur que plus tard lorsque Roger Karoutchi fut nommé ministre aux relations avec le parlement, et Hervé Marseille pour l’UDF qui a souffert de la dissidence de Denis Badré. La Droite avait donc implosée, alors qu’à Gauche, il n’y avait pas de surprise avec une liste PC conduite par Roland Muzeau, maire adjoint de Gennevilliers (devenu député)  et une liste PS par Robert  Badinter.

     

    Dés son arrivée au Palais du Luxembourg, Isabelle Debré intégrait la Commission des Affaires Sociales dont elle est devenue Vice présidente par la suite. Et elle avait les honneurs du Canard Enchaîné le 13 Octobre 2004 avec cette petite phrase  suite à l’élection des Vice-Présidents et Questeurs : « Je viens de comprendre pourquoi les moquettes du Sénat sont rouges et épaisses. Quand le sang coule, ça ne se voit pas. Quand les cadavres tombent, ça ne s’entend pas ». Curieusement, dans les semaines qui ont suivies son élection Bernard Gauducheau lui proposait un nouveau bureau voisin du sien, où elle s’était installée à la mi– Novembre comme ses prédécesseurs (Gérard Orillard, Claude Lemel…) lorsqu’ils étaient premier adjoint. Elle avait d’ailleurs choisie son mandat de Maire Adjoint à Vanves à celui de conseillère régionale, alors qu’elle aurait préférée le contraire, jugeant sa fonction de maire adjointe aux affaires sociales très lourde à l’époque.

  • ...ET LA SENATEUR DE VANVES SON SIEGE ?

    La ré-élection du président Devedjian dans le canton de Bourg la Reine Dimanche dernier et à la tête du conseil Général des Hauts de Seine Jeudi dernier devrait finalement arranger le devenir de quelques élus UMP altoséquanais et  de Vanves en particulier, notamment en prévision des sénatoriales, car beaucoup de parlementaires (députés et sénateurs) commençaient à flipper pour leur ré-élection. D’autant plus que le même jour, le célébre quotidien du soir consacrait une page à la chute de « La Balkany » signé Béatrice Jérôme qui expliquait que « pour la dissuader (de se présenter à la présidence du Conseil Général Des Hauts de Seine ), Nicolas Sarkozy avait prévu de lui promettre, à la place un siége de sénatrice en 2011 » que Roger Karoutchi confirmait dimanche soir en reconnaissant qu’il était prévu qu’elle fasse un ticket avec lui. « Il n’a pas été utile qu’il (le président) se donne davantage de peine, les électeurs ont tranché » concluait la journaliste du Monde. Du coup, la côté de la sénateur de Vanves remontait dans certains esprits (machiavéliques), et l’ex-sénateur/ex-ministre se voyait bien faire un ticket avec la sénateur de Vanves.

     

    A quelques semaines de Pâques, c’est même à une résurrection qu’ont assisté les altoséquanais comme quoi la politique réserve toujours des surprises.  « J’ai survécu. Il y a tellement de gens pour mon enterrement que j’ai décidé de ne pas m’y rendre » expliquait Patrick Devedjian après sa réélection. Et à un véritable bal des hypocrites durant les quelques jours qui ont séparés le 2éme tour du 3éme tour avec l’élection du Président. Démissions, claquements de portes, pétages de plomb, coups de files, tractations surtout après l’annonce du soutien de Jean Sarkozy (UMP) à Patrick Devedjian lundi soir, pendant la réception donné par le préfet Patrick Strzoda avant son départ en Corse auxquels participaient Isabelle Debré, et Guy Janvier qui l’a bien connu lorsqu’ils étaient ensemble en stage à l’ENA.

    Ainsi tous ceux qui espéraient sa chute,  ont dû l’adoubler, notamment sous la pression des parlementaires UMP qui voulaient enrayer la fonte du vote UMP/NC. Ce qui a eu pour avantage pour certains (candidats à la présidence)  de garder leurs postes de Vice Présidents au Conseil Général (Alain-André Boulanger, Philippe Pemezec) et de gaghner celui de rapporteur du budget ( Eric Berdoati) malgré leurs véliétés de candidatures. Et oui, tout ça pour ça ! On prend les mêmes et on recommence. « Le 92 s’est transformé en véritable feuilleton télé avec son épilogue qui s’est joué à l’Elysée » constatait Marine Gourriet, collégue PS de Guy Janvier qui s’étonnait même du score obtenu par Patrick Devedjian : 27 voix alors que le groupe UMP/NCen compte 24, soit 3 voix de plus venant des DVD ? Dallas n’a pas tenu ses promesses.

  • ELECTIONS CANTONALES A VANVES A JOUR J – 5 : Campagne, budget 2011, débats de fond sur les choix altoséquanais

    Ces élections cantonales donnent l’occasion de parler du département des Hauts de Seine, en tous les cas pour les candidats qui ne mènent pas déjà une campagne présidentielle. Occasion de revenir sur l’actualité altoséquanaise qui a été marquée par le débat d’orientation budgétaire la semaine dernière. Le budget 2011 de notre département représentera environ 1 366 ME avec les charges de personnels, investissement (500 M€) et fonctionnement confondus dont 32% des dépenses sont hors compétence  avec des projets sur l’environnement des colléges, le THD 92, les transports en commun….comme l’a souligné la majorité départementale. En tous les cas, il donne l’occasion d’un débat de fond sur les choix départementaux entre droite et gauche qui transparaissent un peu dans la campagne  

     

    Les trois axes majeurs de ce budget 2011 qui représentent environ 1,07 Milliard d’euros (hors charge de personnel), repose tout d’abord sur une solidarité renforcée avec un budget social en augmentation de plus de 3%  (+103 ME) représentant 60% du budget fonctionnement hors personnel. L’allocation versée aux personnes handicapées passera de 16 à 20 ME. 231 ME seront consacrés aux personnes âgées (+5%) avec une déclinaison départementale du plan Alzheimer : une équipe dédiée devrait se déplacer dans les accueils de jour. Les crédits de la petite enfance devraient augmenter de 6% (pour les créches)….

    Ensuite un programme d’infrastructures routières renforcé avec la RD1 à Clichy-Levallois et à Boulogne, la RD 920, la RD 7 entre le Pont de Sévres et Paris qui sont des opérations lourdes et représenteront 160 ME d’investissement durant 3 ans. 27 sites classés parmi les points noirs feront l’objet de travaux. Cet effort sera  couplé avec une densification du réseau de transports en commun (prolongement des T1, T2, et de la ligne 4 du métro, réalisation du T6,  2éme phase de la gare de Nanterre) qui entraîneront  une inscription de 61 ME en 2011. Hervé Marseille, Vice Président Transport a fait remarquer que « ces projets, notamment, de tramways, ne pourraient pas aboutir si le département n’investissait pas dans ce domaine. Nous sommes assujettis à une forme pernicieuse de péréquation en finançant le STIF par une contribution (90 ME) égale à celles des départements 94, 93, 91 réunis. Et elle n’est pas à la hauteur des services rendus. Nous sommes carrément rackettés. Sans compter qu’il faut être proche de la Région pour bénéficier de ses subventions ».

    Enfin les collèges avec un rythme soutenu de création et de rénovation (avec 8 nouvelles opérations qui seront en cours d’ici 2014 et 8 sont programmés entre 2015 et 2017) qui permettront en 2017 à 80 colléges sur 99 d’avoir été construits, reconstruits, lourdement réhabilités. Isabelle Balkany, Vice Présidente en a profité pour souligner que « les seuls établissements posant des problèmes graves de vétusté appartiennent à des cités scolaires à gestion régionale. Le Conseil Général du 92 a constamment affirmé son souhait de participer, à due proportion du nombre de collégiens, au financement des travaux nécessaires, insistant pour qu’ils soient programmés et réalisés dans des délais décents, ce qui n’est hélas pas le cas » malgré ses courriers, prenant ainsi en défaut, la Région Ile de France.  

     

    La Gauche n’a pas fait dans la dentelle à l’occasion de ce débat sur les orientations budgétaires 2011 considérant qu’elles sont la déclinaison de ce qui est décidé par l’Etat et dont les conséquences sont dramatiques pour la vie quotidienne des altoséquanais : Moins d’argent pour le logement social, suppression des aides aux plus démunis, diminution des subventions aux associations, limitation de l’accès à la carte améthyste pour les retraités les plus fragilisés et les personne handicapées, baisse de 10% des budgets fonctionnements des collèges et augmentation de 10% du tarif des cantines, explosion de la précarité qui touche essentiellement les jeunes et les plus de 50 ans avec 88 000 chômeurs. Elle a dénoncé ses entreprises privées à laquelle le département confie l’insertion et non plus à des associations très compétentes (12) qui sont obligés de licencier leur personnel. Il a même donné l’exemple du dernier appel d’offres qui a attribué 70% de ce marché  (380 000 E) à la société CLAF Accompagnement, côté en bourse, qui ne dispose même pas les moyens d’accueillir convenablement les demandeurs d’emplois comme c’est le cas avec le CLAF de Gond Pontouvre décrit dans un article de Charente Libre du 24 février dernier. Elle a regretté que le département entérine, au lieu d’assigner l’Etat comme d’autres départements, le fait qu’il doit, au titre de la compensation des transferts de compétence,  587 ME au département (456 ME au titre du RSA et de l’APA + 131 ME pour les transferts de personnel technique des collèges) depuis 2006. « Ce débat montre bien qu’au lieu d’être le département de la cohésion  sociale, vous êtes celui de la destruction sociale » s’est exclamé Guy Janvier (PS) de son côté comme ce Blog l’avait raconté la semaine dernière.